Nos valeurs

Laisser à nos enfants un monde vivable

Nous sommes très soucieux des enjeux écologiques. Nous souhaitons répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Nous essayons de sensibiliser le plus grand nombre au respect du vivant. Nous sommes convaincus que c’est conciliable avec plus de justice sociale et l’épanouissement de chacun.

Le pessimisme est un luxe qu'on ne peut pas se permettre. On peut juste se permettre de se retrousser les manches. — Rob Hopkins

Nous essayons de contribuer à notre échelle à cette profonde transformation qui est nécessaire et urgente, notamment du modèle économique actuel. Le modèle de la micro-ferme est source d’emploi et de valeur ajoutée pour notre territoire. À travers cette activité nous souhaitons aussi accomplir un acte politique fort en montrant l’exemple.

L'agriculture est le premier métier de l'homme : c'est le plus honnête, le plus utile, et par conséquent le plus noble qu'il puisse exercer. — Rousseau

L’alimentation est un besoin fondamental de l’être humain. Réduire le fossé qui s’est creusé entre le champs et l’assiette c’est permettre à chacun de recréer du lien avec la nature et remettre les main dans la terre.

Nos sources d’inspiration

Entre tradition et innovation, nous cultivons la terre en nous inspirant des divers courants alternatifs à l’agriculture conventionnelle qui ont pris leurs sources notamment dans l’agriculture naturelle portée par l’agriculture japonais Masanobu Fukuoka.

Notre ferme est certifiée par le label « agriculture biologique ». Cela signifie entre autres que nous n’utilisons aucun produits chimiques de synthèse.

C'est notre responsabilité envers les générations à venir que de ne pas laisser derrière nous un champ stérile. — Bill Mollison

Parmi les bonnes pratiques que nous avons intégrées dans notre quotidien nous pouvons citer : le non travail du sol, la complémentarité des espèces, une utilisation économe de l’eau ou le 0 déchets et le compostage.

Lorsqu'il détruit les vers de terre, l'agriculteur s'impose le lourd fardeau de devoir remplacer, par du travail et des intrants, toutes les tâches qu'ils accomplissaient gratuitement. — Charles Hervé-Gruyer

La permaculture

Mais la gestion écologique de l’espace cultivé va beaucoup plus loin que ces bonnes pratiques. Nous nous inspirons beaucoup de l’éthique et des principes de la permaculture. La permaculture a été théorisée par les australiens Bill Mollison (biologiste) et David Holmgren (essayiste).

Le but ultime de l'agriculture n'est pas de faire pousser des récoltes, mais la culture et l'accomplissement des êtres humains. — Masanobu Fukuoka

Mais la permaculture ne se réduit par à l’agriculture. Elle peut aussi s’appliquer à toutes les formes durables d’installations humaines par exemple dans les domaines des énergies renouvelables, de l’éco-construction ou encore des villes en transition.

Un principe fondamental de la permaculture est l’observation de terrain afin de s’inspirer de la nature et en particulier de la forêt. C’est ce qu’on appelle le biomimétisme. Nous cherchons ainsi à recréer du lien et de l’interdépendance entre les êtres vivants végétaux, animaux et humains.

Le modèle de la micro-ferme

Ainsi, en alliant théorie et pratique, nous cherchons à concevoir un écosystème autonome, efficace et résilient inspiré du modèle de la micro-ferme maraîchère comme celle du Bec-Hellouin.

L’idée est de cultiver sur une petite surface d’un hectare en ayant recours le moins possible aux énergies fossiles, autrement dit en faisant tout à la main. Cela permet une densification et une diversification de la production.

L’objectif économique d’un tel modèle est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, puis de dégager une petite production de qualité, à forte valeur ajoutée permettant de dégager un revenu correct pour un temps plein.

Lisez l'édito de Mika